Comment s’assurer de la qualité de votre poudre de ginseng ?

Publié le:
novembre 06, 2018
Publié dans:
Life Science & Nutrition

Il peut exister de nombreuses différences entre deux poudres botaniques, et en particulier entre deux poudres de ginseng. Comment les distinguer ? Quels sont les critères de qualité d’une poudre botanique ? On détaille dans cet article tous les paramètres à vérifier pour s’assurer de la qualité d’une poudre de ginseng.

 

1. La variété de ginseng

Le premier aspect pour choisir une poudre de ginseng est l’espèce utilisée. Il faut en effet savoir qu’il existe de nombreuses variétés de ginseng d’origine différentes : il s’agit de plantes vendues sous le nom de ginseng alors que leurs caractéristiques sont différentes de celles de l’espèce Panax ginseng C.A. Meyer. Cette dernière correspond au  ginseng originaire d’Asie du Sud-Est utilisé en TCM.


2. Le type de poudre de panax ginseng

Parmi les poudres de Panax ginseng C.A. Meyer, il est possible de distinguer des poudres de ginseng rouge ou blanc. Quelle est la différence entre ces deux types ? Elle réside dans le fait d’étuver à la vapeur ou non la racine de ginseng. Elle est blanche à l’état naturel et devient rouge lorsqu’elle bénéficie de ce traitement à la vapeur, un procédé traditionnel effectué depuis plusieurs millénaires en Asie. Faut-il préférer une poudre de ginseng rouge ou blanc ? Le choix dépend des besoins, et des bénéfices attendus.

 

3. La teneur en ginsénosides

Les ginsénosides sont les molécules d’intérêt de la poudre de ginseng. Ils appartiennent à la famille des saponines et représentent plus de 50 types différents. Parmi eux, les plus représentés dans la racine de ginseng sont notamment les ginsénosides Rg1, Rg2, Re, Rf, Rb1, Rb2, Rc et Rd. On les distingue des ginsénosides rares ou nobles que sont Rg3, Rg6, Rk1, Rk2, Rh1, Rh2, ou encore CK. Ces derniers possèdent une excellente biodisponibilité et sont exclusivement présents dans la poudre de ginseng rouge.

 

4. La partie de la plante utilisée

L’efficacité d’une poudre botanique est directement liée à la partie de plante utilisée. C’est particulièrement vrai dans le cas du ginseng. En effet, une poudre obtenue à partir des parties aériennes de Panax ginseng C.A. Meyer aura un profil phytochimique beaucoup moins intéressant qu’une poudre de racines de ginseng. D’un point de vue bibliographique, la poudre de ginseng obtenue à partir des parties aériennes ne correspond pas à la partie la plus étudiée, ni à celle utilisée en TCM. Cette pratique vient en réalité de la valorisation du co-produit de la racine qui est la partie noble de la plante mais qui n’est récoltée que tous les 5 ans. La partie aérienne pouvant être récoltée tous les ans est donc une source à moindre coût. 

 

5. Les contaminants

Enfin, les contaminants sont un critère de qualité qu’il convient de prendre en compte au moment de choisir une poudre de ginseng. A ce stade, il est intéressant de rappeler les conditions de culture du ginseng. Avant d’être récoltée, la racine de ginseng doit rester 4 à 6 ans en terre. La racine de ginseng va avoir le temps de concentrer tous les nutriments du sol mais également les contaminants. Autant dire que le choix d’une agriculture raisonnée est cruciale pour s’assurer de la qualité d’une poudre botanique.

 

Pour aller plus loin, nous vous invitons à découvrir la poudre de ginseng HRG80. Toutes les étapes de sa production sont contrôlées, de la culture de la plante dans des conditions aseptiques au broyage de la racine dans une atmosphère contrôlée.

Nouveau call-to-action

Life Science & Nutrition

  • Partager cet article:
Marc Roller, PhD

Marc Roller, PhD

CEO & Partner Natural Origins - Head of Innovation

Laisser un commentaire

Articles recommandés