Le syndrome prémenstruel ou les troubles de l’intimité selon chaque femme

Publié le:
juin 22, 2023
Publié dans:
Life Science & Nutrition

A cause de la fluctuation des hormones, de nombreuses femmes sont sujettes au syndrome prémenstruel et à ses désagréments lors de leurs cycles. Ce sujet, peu évoqué car encore « tabou », est récemment mis en lumière dans l’espace médiatique, qui révèle que les règles et la période qui les précède demeurent un facteur stigmatisant de mal-être aux répercussions physiques et psychiques importantes.

 

Définition

 

Le syndrome prémenstruel est un ensemble de symptômes qui a lieu pendant la phase lutéale du cycle menstruel, soit après l’ovulation environ une semaine avant les règles, et qui disparaît un jour ou deux après. Il se manifeste de plusieurs manières, tant sur le plan physique (seins douloureux et tendus, prise de poids, gonflements, ballonnements et maux de ventre, etc.) que psychologique (tristesse, irritabilité, fatigue, impression de malaise, impatience, anxiété, etc.) (1). Une femme sur deux le ressentirait de façon gênante.

 

 

L'impact physique et psychologique des règles : chiffres clés


Selon l’étude Ifop pour INTIMINA (2) réalisée en 2021, près d’une femme sur deux souffre de règles douloureuses. Ce chiffre atteint les 60% chez les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans, dont 20% affirment avoir des règles très douloureuses. Cela révèle que les menstruations ont un fort impact sur la santé des femmes, notamment à cause d’un défaut de prise en charge médicale de ces symptômes.

Les cycles menstruels paraissent d’autre part engendrer des effets sur l’état psychologique des femmes. En effet, 81% d’entre elles déclarent subir des désagréments tels que la fatigue (à 80%), l’irritabilité (à 71%) ou encore le fait de se sentir mal à l’aise avec leur corps (à 59%). Ces symptômes sont décrits comme plus intenses chez les femmes souffrant de règles douloureuses, ce qui atteste des contraintes et gênes induites par le cycle menstruel.

En dépit des progrès récents reconnaissant l’endométriose ou le syndrome des ovaires polykystiques comme des maladies gynécologiques, de nombreuses Françaises endurent ces complications lors de leur cycle à cause de l’absence de prise en compte par la société et le corps médical.

Contrairement à l’Espagne, pays pionnier en Europe en matière de congé menstruel au travail, il n’existe pas encore en France de projet de loi en ce sens même si une infime partie des entreprises a pris cette initiative.


Or, l’enquête de l’Ifop (3) menée auprès de 1000 salariées confirme que cette mesure répondrait aux attentes d’une large majorité de femmes actives.

En effet : 

•    66% des salariées sont favorables au congé menstruel dans l’entreprise et 64% des femmes concernées pourraient y avoir recours
•    65% des femmes salariées ont déjà subi des difficultés au travail à cause de leurs règles 
•    53% des salariées ont des règles douloureuses
•    37% des salariées disent que la gêne des règles est sous-estimée dans leur entreprise


 

Recommandations

 

Dans les cas les plus courants, les effets physiologiques et psychologiques de la période prémenstruelle doivent rester assez légers. Si l’inconfort devient sévère et qu’il paraît analogue à une dépression, il peut s’agir du TDPM ou trouble dysphorique prémenstruel qui nécessite un avis médical. 

Le syndrome prémenstruel n’a aucun traitement médical spécifique car l’ensemble de ses causes reste encore mal connu. Toutefois l’on sait que la première cause agissant sur le système hormonal (taux d’œstrogènes et de progestérone) et donc sur le syndrome prémenstruel est le stress. En effet, ce dernier entraîne la production de cortisol qui affecte directement l’équilibre hormonal du cycle. Au niveau cérébral, les variations cycliques des taux hormonaux influencent la production et l’activité de certains neurotransmetteurs (4).

Aussi, pour diminuer les symptômes légers, les préconisations concernent des mesures d'hygiène de vie simples : avoir un bon sommeil, pratiquer des activités relaxantes ainsi qu’une activité physique régulièrement, consommer moins de sel pour limiter la rétention d'eau et davantage de glucides complexes et de protéines, éviter le tabac et les excitants tels que la caféine et l’alcool. 

Par ailleurs, afin de réduire l’impact des symptômes émotionnels et les douleurs, la prise de compléments alimentaires riches en calcium, magnésium et vitamine B6 représente un moyen d’atténuer la gêne due aux modifications hormonales. De plus en plus de femmes semblent en effet se tourner des vers des solutions naturelles qui font l’objet de notre article suivant.

 

N’hésitez pas à nous contacter.

Pour retrouver toute notre gamme, n’hésitez pas à consulter notre catalogue en ligne disponible 24/24 et 7/Pour retrouver toute notre gamme, n’hésitez pas à consulter notre catalogue en ligne disponible 24/24 et 7/7

Nouveau call-to-action

Sources :

(1) https://www.vidal.fr/maladies/sexualite-contraception/troubles-regles/syndrome-premenstruel.html

(2) étude Ifop pour INTIMINA réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 28 avril 2021 auprès d’un échantillon de 1 010 femmes, représentatif de la population féminine française âgée de 15 à 49 ans résidant en France métropolitaine. https://www.ifop.com/publication/les-francaises-les-coupes-menstruelles-et-limpact-des-regles-sur-leur-vie/ 

(3) SONDAGE IFOP 11/10/2022 Le congé menstruel, vraie ou fausse bonne idée ? Enquête sur les difficultés à vivre ses règles au travail et l’attrait des salariées pour le congé menstruel.

(4) HAENGGI-BALLY, David. Le syndrome prémenstruel. In : Forum Médical Suisse. EMH Media, 2007. p. 734-738.

Life Science & Nutrition

  • Partager cet article:
Chloé Blanchard

Chloé Blanchard

Life Science & Nutrition Product Manager

Laisser un commentaire

Articles recommandés