Gelée royale, création de la norme ISO 12824 : ce qu'il faut retenir

Publié le:
mai 22, 2018
Publié dans:
Life Science & Nutrition

Créée en 2016, la norme 12824 a pour objectif d’encadrer la production et la commercialisation de la gelée royale à l’échelle internationale. Elle est le fruit de huit années de travail initiées par la Chine. Premier producteur et exportateur mondial de gelée royale, la Chine souhaitait disposer d’une norme internationale pour garantir l’authenticité et la qualité de ce précieux produit de la ruche. Quels sont les critères de qualité retenus par l’Organisation Internationale de Normalisation ? Zoom sur les points-clés de la norme internationale ISO 12824.

 

Une définition objective avec deux qualités de gelée royale

Lors de l’élaboration de la norme ISO 12824, un des principaux enjeux était de créer une définition objective et commune de la gelée royale. Les experts se sont entendus sur la définition suivante : « mélange de sécrétions des glandes hypopharyngiennes et mandibulaires d’abeilles ouvrières, sans aucun additif ». Sur cette base, ils ont aussi décidé de distinguer deux types de gelée royale :

    • la gelée royale de type 1, produite par des abeilles nourries naturellement, c’est-à-dire à partir de pollen, de nectar et de miel ;
    • la gelée royale de type 2, élaborée par des abeilles pouvant également être nourries à l’aide d’autres nutriments (protéines, sirops de sucres…).

En définissant deux types de gelées royales, les experts ont surtout souhaité différencier deux qualités . Grâce à la norme ISO 12824, choisir la gelée royale de type 1 est un gage de naturalité, d’authenticité et de qualité.

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Des exigences physico-chimiques mesurables et vérifiables pour s’assurer de la qualité de la gelée royale

L’Organisation Internationale de Normalisation a également établi une liste d’exigences physico-chimiques pour la gelée royale. En effet, s’il est impossible de contrôler de manière continue l’alimentation des abeilles ouvrières, il est possible de vérifier la qualité de la gelée royale par une série d’analyses physico-chimiques.

Tout d’abord, l’analyse sensorielle a une grande importance dans la norme ISO 12824. La gelée royale doit notamment être fluide à température ambiante, et être exempte de bulles et de substances étrangères. Elle doit également être piquante, avoir une saveur acide et présenter un aspect pâteux ou gélatineux.

Ensuite, il est possible de distinguer les deux types de gelée royale par plusieurs analyses chimiques. L’alimentation des abeilles peut par exemple être vérifiée avec la mesure du ratio isotopes C13/C12. Lorsque celui-ci se situe entre -19 et -14, il y a fort à parier que les abeilles ouvrières aient été nourries à l’aide de sirops de sucres. Si des incertitudes peuvent apparaître avec cette méthode d’analyse, ses résultats peuvent être facilement confirmés par une mesure du taux de sucres. De qualité optimale, la gelée royale de type 1 présente des taux réglementés en saccharose (< 3%), erlose (< 0,5%), maltose (< 1,5%) et maltotriose (< 0,5%).

 

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Source :

  • Organisation Internationale de Normalisation. 2016. Norme ISO 12824 « Gelée royale - Spécifications ». Première édition.

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Marc Roller, PhD

Marc Roller, PhD

CEO & Partner Natural Origins - Head of Innovation

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